Le groupe néerlandais WITHIN TEMPTATION est de retour, prêt à enchanter vos âmes une fois de plus avec sa musique épique et envoûtante. Le groupe emblématique dirigé par la talentueuse chanteuse Sharon den Adel, vous a régalé avec des décennies de singles mémorables et d'émotions profondes, et il ne montre aucun signe de faiblesse en 2023. Le nouvel album, intitulé « Bleed Out », est une œuvre éblouissante qui explore de nouveaux horizons tout en restant fidèle à l'essence qui a fait de WITHIN TEMPTATION un nom célèbre dans le monde de la musique.
Nous avons eu l'opportunité de plonger dans l'univers créatif de WITHIN TEMPTATION et d'en apprendre davantage sur les inspirations, les défis et les moments forts qui ont façonné la création de « Bleed Out ». Sharon den Adel partage ses réflexions sur la genèse de l'album et comment ils continuent ensemble à repousser les limites de leur propre art... découvrons ce qui a permis à ce groupe légendaire de maintenir sa place de choix sur la scène metal internationale.
« Bleed Out » arrive en fait quatre ans après votre dernier album, « Resist ». Cette durée est en réalité assez courante pour WITHIN TEMPTATION. Pourtant, cette fois, vous n'avez pas de maison de disques qui vous accompagne. Alors pourquoi avez-vous besoin de tant de temps ?
Sharon den Adel : Il s'est passé beaucoup de choses ces dernières années. Après avoir sorti « Resist » en 2019, nous avons tourné avec cet album un bon moment. Enfin... pas si longtemps que ça, en fait, car au final, cela n’a représenté qu'un an. C’est à partir de là que nous avons décidé de nous remettre à composer car on voulait proposer de nouvelles choses pour notre public lors de la tournée avec EVANESCENCE qui était initialement prévue en 2020. Ensuite, la tournée a été reportée quatre fois à cause de la pandémie. On a fini par se dire : ok, en fait on ne va jamais pouvoir jouer ces morceaux sur scène, alors, sortons les dès maintenant. Toute cette période sombre a duré tellement de temps, que nous avons fini par sortir plus de choses que ce que nous avions initialement prévu, ce qui n’a jamais été notre intention première. Et puis on a également produit « The Aftermath », un live en réalité virtuelle, ce qui nous a demandé énormément de temps et d’effort à réaliser. C’était du temps en moins pour écrire de nouvelles choses de notre côté. Si on ajoute le fait de rattraper toutes les tournées et les festivals que l’on a pas pu faire à cause de la crise sanitaire, puis le temps nécessaire pour terminer cet album...
Était-ce une évidence pour vous de choisir "We Go To War" en ouverture de l'album ? C'est plutôt direct et explicite...
Oui, c'est explicite. En entendant la chanson, c’est très facile de comprendre de quoi il s'agit. Mais si vous écoutez de plus près, il y a une signification plus fine et plus délicate je pense, avec un message différent. La façon dont j'ai chanté les premiers couplets, c’est presque chuchoté d'une certaine manière. "We Go To War" est une prise de position et si vous écoutez les paroles et la manière dont je chante les couplets, vous pouvez ressentir que la chanson signifie également autre chose. Que les guerres s’imposent à vous. Et que la seule chose que vous pouvez faire pour défendre votre liberté, c'est de partir en guerre, bien que vous n'en ayez pas envie. Ce n'est pas le premier choix que vous auriez fait, mais parfois l’ennemi choisi pour vous. Vous entrez en guerre car on envahit votre pays et la seule possibilité pour vous défendre et défendre ceux que vous aimez, c’est de faire la guerre.
Les paroles de ''We Go To War'' concernent évidemment l’actualité mondiale mais je suis assez sûre qu’il y a également un parallèle que chacun peut faire concernant sa vie, lorsqu’on entre en conflit ou en guerre contre quelque chose de personnel. Est-ce que tu penses que c’est facile de dépasser le premier degré du titre pour y voir quelque chose de plus introspectif ?
Les paroles peuvent être interprétées de nombreuses façons, bien sûr ! Et effectivement, elles concernent plus de choses que ce que l’on pourrait penser au premier abord. Je pense qu’avec un peu d’imagination, chacun peut y voir des couches supplémentaires.
Cette fois, vos paroles sont particulièrement concrètes et ancrées dans la réalité. Était-ce un choix conscient que vous avez verbalisé au moment de la composition de l’album ?
Oui, c'était une décision consciente. Nous avons toujours été inspirés par des événements historiques comme la seconde Guerre Mondiale, mais aussi par les légendes ou les sagas, comme celle de William Wallace. On s’est longtemps vus comme des conteurs. Mais il s'est passé tellement de choses au cours des cinq dernières années, des choses qui dépassent notre imagination, que nous nous sommes dit que nous n’avions plus le choix d’ignorer tout ceci. C’est notre devoir d’en parler, et de dire haut et fort ce que nous pensons. La démocratie se doit d’être défendue tout comme la liberté d’expression, sans pour autant qu’elle soit détournée par des groupes de personnes mal intentionnées. C’est le moment de choisir son camp et de défendre ce que nous chérissons. Mais aussi pour que certains sujet ne passent pas aux oubliettes. Certaines personnes en sont même arrivées à se demander si la guerre en Ukraine était toujours en cours. C’est incroyable, comment peut-on l’ignorer ? Bien sûr qu’elle est toujours là. Ce n’est peut-être plus aux infos quotidiennement et cela vous est peut-être sorti de l’esprit, mais ce conflit a lieu à deux heures et demie d’avion d’ici. Regardez autour de vous, certains pays sont en période électorale et on les voit douter de leur soutien envers l’Ukraine car cela leur coûte énormément d’argent. Mais c’est très important : l’Ukraine est un pays souverain envahi par la Russie. Si on ne leur apporte pas notre soutien, ce sera ensuite le tour d’un autre pays de se faire oppresser, et celui-là n’aura peut-être pas la chance d’être une démocratie. Le régime russe ne compte pas s’arrêter avec l’Ukraine. Et nous, en tant qu’Européens libres, nous ne devons pas les laisser faire.
Pour en revenir au sujet de la composition, penses-tu qu’il est possible d’écrire de la musique impactante sans qu’elle ne parle de choses tristes ou émouvantes ? Est-ce que tu penses qu’on peut écrire à propos de choses joyeuses et être capable d’émouvoir les autres ?
Je pense que oui. Mais dans ce cas, il s’agit plutôt de party-attitude et cela ne ressemble pas vraiment à WITHIN TEMPTATION ! Néanmoins, je tiens à préciser qu’on a un titre festif sur l’album, il s’agit de ''Ritual''. Je trouve qu’il est assez différent du reste. Une bouffée d’air frais au milieu de tous les sujets lourds que nous abordons. ''Ritual'' est un titre léger, un peu extravagant certes, et même là, on peut avoir un impact sur les autres. Néanmoins, on reste un groupe engagé politiquement, et nous l’avons toujours été.
Au fait, est-il facile pour vous d'évoluer musicalement au fil des ans ? Par exemple, si tu repenses à la Sharon de 1996 qui venait tout juste de rejoindre le groupe. Tu dirais que tu as plutôt changé ou évolué, et comment ?
J'ai grandi ! C'est la différence, je suppose. Quand on a commencé, nous étions encore des enfants qui pensaient que demain serait meilleur. Que les dirigeants mondiaux trouveraient les bonnes solutions. On imaginait que les choses s'amélioreraient. Nous voilà 27 ans plus tard et rien n'a changé. Certaines choses ont même empiré, et des choses que je n'aurais jamais pu imaginer sont produites. On s’est rendu compte que nous n’étions pas assez clair avec nos métaphores et qu’on devait parler plus ouvertement de ce que nous représentons et de nos convictions. Parce qu’en tant que musiciens, ce qui se passe autour de nous dans le monde nous touche. La musique est un formidable moyen d’expression, mais il y a encore des gens pour nous dire de nous taire et nous expliquer qu’on devrait se contenter de gentiment chanter sur des sujets inoffensifs. Si vous cherchez à vous évader grâce à la musique, WITHIN TEMPTATION n'est peut-être pas un groupe pour vous. Nous avons la chance de vivre dans une démocratie comme la nôtre et je sais qu’en Russie ou dans de nombreux autres pays, je n'aurais jamais pu faire la même chose. Je pense que nous avons le devoir de défendre notre liberté d'expression, même si elle est parfois utilisée à mauvais escient par de nombreux partis politiques pour véhiculer idées puantes et contre-vérités.
Sur cet album, trois titres parlent d'un point de vue féminin sur des choses très différentes. Avec "Bleed Out" il s’agit de l’iranienne Mahsa Amini, tandis que "Ritual" parle de séduction et "Don't Pray For Me" de l’importance de pouvoir faire ses propres choix. Peux-tu élaborer un peu dessus ?
Il faut savoir que j'ai vécu au Yémen pendant presque deux ans et que je garde de très bons souvenirs de cette époque et je peux encore sentir l’odeur de la nourriture et des épices rien qu’en y repensant. Mais je me souviens aussi qu'il y a toujours eu une différence entre les jeunes garçons et les jeunes filles, ils étaient traités et perçus différemment. Même à mon jeune âge, 6 ans à l’époque, c’est quelque chose que j’avais remarqué.
Alors quand je vois que dans un pays comme l'Iran, qui est différent du Yémen bien sûr, des individus qui luttent pour avoir plus de liberté dans leur religion ou même en général sont jetés en prison… ou pire. C'est déchirant. Ce qu’ils font est tellement courageux. Et ces gens-là m'inspirent, car ce qu’ils font va presque au-delà de mon imagination. Ces personnes savent parfaitement que ça ne va pas bien se terminer pour eux, mais ils y vont quand même. Votre désespoir est si profond que vous faites quand même ce choix. Pour moi, c’est l'image ultime du courage et c’est ce dont parle "Bleed Out". Mais aussi "Don't Pray For Me", bien que cette chanson ait vu le jour pour des raisons différentes.
Ah oui ?
Pendant la pandémie, j'ai écrit un article à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes pour le magazine anglais Kerrang. Après avoir regardé ce que les autres avaient fait précédemment, j’ai décidé de parler de quelque chose qui provoquerait nécessairement des réactions fortes : l'avortement. J'étais vraiment curieuse de savoir comment les choses se passaient dans chaque pays d'Europe. J'ai commencé à lire toutes sortes d'articles sur le sujet et ça m’a pris des semaines.
J’ai découvert qu'il y a d’énormes différences entre les pays européens, alors qu’on pourrait penser qu’il s’agit d’un seul continent avec les mêmes sensibilités et les mêmes valeurs. Découvrir que par exemple, en Pologne, ils ont interdit l’avortement et veulent retirer l’éducation sexuelle des programmes scolaires. Cette semaine, il y aura à nouveau des élections [ndr : cette interview ayant eu lieu le 11 octobre]. J'espère simplement que la prochaine génération va voter pour le changement, car les Polonais sont nombreux à ne pas vouloir d’un tel parti au pouvoir dans leur pays. Je ne prends pas parti, je ne suis ni pour ni contre l'avortement. Je pense simplement que cela devrait être la décision de la personne elle-même et non celle d'un gouvernement ou d'un parti politique.
C’est inimaginable que quelqu'un vous dise que vous n'avez pas le droit d'avorter, même si vous avez été violée... peu importe la raison d’ailleurs. Que quelqu'un d'autre décide de votre propre vie, c’est une des pires choses que je puisse imaginer. Et pour l'enfant qui naîtra ensuite, pourra-t-il être aimé ?
Sur un sujet moins lourd, je trouve ce nouvel album assez moderne dans son approche visuelle et sonore. Vous vous êtes même essayé à l'intelligence artificielle. À quel point est-il important pour vous, en tant que groupe qui existe depuis plus de 25 ans, de continuer à évoluer avec le temps ?
C'est important, en effet. Nous sommes là depuis si longtemps et avons déjà dû nous adapter tellement de fois. Par exemple pour passer des cassettes aux CD, puis des CD aux plateformes de streaming. À bien des égards, même si nous voulions rester les mêmes, nous ne pourrions pas. J'aimerais écrire un autre « Mother Earth » mais ce n'est plus dans mon système ni dans celui de tous ceux qui créent la musique avec moi. Nous sommes constamment inspirés par de nouvelles choses, de nouveaux groupes, de nouvelles idées et beaucoup de choses que nous avons faites auparavant nous semblent un peu dépassées. Nous avons peur de paraître démodés. C’est sûrement cette peur qui nous pousse à continuer de progresser et à renouveler notre essence.
Notamment avec l’intelligence artificielle que vous avez utilisée pour le clip de ''Bleed Out''.
L’intelligence artificielle fait encore peur à beaucoup de gens. Lorsque nous étions en studio en train de réfléchir à notre prochain clip avec notre réalisateur, on s’est dit : encore une vidéo de plus. De quoi allons-nous parler cette fois ? Comment allons-nous faire ? Au même moment, quelqu’un nous envoie une vidéo TikTok en train de devenir virale. C'était de l'intelligence artificielle utilisée sur la musique, et c'était incroyable. Bien sûr, ce n'est pas parfait, ça se voit. Mais le résultat était déjà impressionnant.
Après avoir vu ça, on s’est dit qu’on ne pouvait plus réaliser un clip de façon traditionnelle. C’est dépassé, on doit suivre le mouvement. Le génie est sorti de la lampe et tout le monde va se mettre à l’utiliser. Donc, tant qu’on y est, allons-y aussi, voyons comment ça marche avec un expert. On a filmé notre clip comme à notre habitude. Avec le même nombre de personnes dans l'équipe. Mais on a juste ajouté une personne : l’expert en intelligence artificielle. Nous avons engagé des acteurs, nous avons écrit le scénario nous-mêmes avec un réalisateur, comme nous le faisons toujours. En fait, tout était pareil, sauf le temps pour intégrer l'intelligence artificielle, ça nous a pris un mois et demi.
Pour "Bleed Out", nous voulions une vidéo à la façon d’une image ou d’une peinture qui s'anime avec des couleurs différentes. On trouve le résultat vraiment magnifique bien que certaines choses soient encore perfectibles, comme la synchronisation avec les paroles. Mais rien que pour obtenir ce résultat, il nous a fallu un mois et demi de post-production. Car l’intelligence artificielle ne fait pas exactement ce que vous voulez qu'elle fasse. Par exemple, pour l’un de nos premiers essais, nous avions filmé un soldat. Une fois qu’on a appliqué l’IA, son casque s’est tout d’un coup transformé en champignon, et la personne à côté en Dark Vador. Là, on s’est vraiment demandé ce qu’il se passait ! On a essayé d’annuler ce comportement de l’IA mais il n’y avait rien à faire. On s’est rendus à l’évidence qu’on ne pouvait rien changer, et on a fini par couper cette partie là pour en rajouter une autre à la place dans le montage. Bref, l’intelligence artificielle, c'est encore quelque chose de nouveau et les gens en ont peur parce qu’ils manquent de connaissances dessus. Le premier problème est simple : la technologie est en avance sur la réglementation et les lois. Ce dont nous avons besoin à l’heure actuelle, ce sont des limites et donc des lois pour nous dire ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas. Parce que cette technologie peut nous apporter énormément de choses positives. Par exemple, pour les hôpitaux, elle permet de détecter des cancers très facilement, plus rapidement qu'un humain pourrait le faire. Pour moi, l’IA est une nouvelle révolution, quasiment du même ordre que la révolution industrielle lorsque nous avons remplacé les gens par des machines et des usines. Et ça a marché. À l’heure actuelle, on manque de main-d'œuvre un peu partout et cette innovation pourrait résoudre en partie ce problème. Mais je pense que les gens ont peur du changement et de devoir trouver une nouvelle façon de travailler. La personne qui a inventé l'intelligence artificielle l’a déjà dit : c’est un outil potentiellement dangereux et il ne faut pas l’oublier.
Sur un tout autre sujet, à quel point est-ce différent de préparer ta voix pour le studio et non pas pour la scène ?
En général, c’est plus difficile en studio. Car dans beaucoup de cas, je ne sais pas encore le genre de voix que j’ai envie de poser quand j’y arrive. Donc j’essaie pas mal de choses différentes et bien sûr je dois également échauffer ma voix et mes cordes vocales, car c’est un vrai muscle. C’est très important de l’échauffer afin de ne pas l’utiliser de la mauvaise manière. À l’inverse, lorsque je monte sur scène, je connais déjà les lignes et je sais exactement ce que je vais chanter et comment. C’est bien plus facile qu’en studio. Il suffit juste que je vérifie si mes cordes vocales sont suffisamment échauffées et ensuite, la seule question que je me pose, c’est de savoir comment garder l’attention du public et m’assurer qu’il passe un bon moment. Quand je suis sur scène, mon principal point d’intérêt c’est de me connecter au public.
Qu'est-ce que le fait de ne plus avoir de maison de disques a changé pour vous ? Avez-vous été tout d’un coup beaucoup plus impliqué dans le groupe, avez-vous dû trouver d'autres personnes pour vous entourer ?
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’on a le même management depuis très longtemps, et que nous l’avons constitué nous même. Et il n’a pas changé. C’est donc à eux que nous avons demandé de trouver les bonnes personnes pour faire la promotion de cet album, être représenté dans les médias, s’occuper de la pub et de tous ces trucs auxquels il faut penser lorsqu’on sort un album mais que je n’aime pas particulièrement. Mais ne plus avoir de maison de disques, cela nous a surtout laissé la possibilité de sortir ce que l’on veut au moment où on le décide. Il n’y a plus personne d’autre pour décider à notre place. Dans cette scène, les maisons de disques ont gardé une approche plutôt traditionnelle : il faut sortir trois singles puis l’album. Et si tu veux faire plus, ce n’est pas possible. Si tu veux faire moins que ça, ce n’est pas possible non plus. Leur façon de faire est très stricte. On voulait donc s’éloigner de cette façon de faire trop traditionnelle et voir ce que cela nous apporterait. Et en ce moment, d’autant plus avec toute la période épidémique, on est très heureux d’avoir pris cette décision.
Vous avez récemment récupéré tous les droits de votre musique. Peux-tu expliquer pourquoi c’est si important pour un groupe d’avoir les droits de sa propre musique ?
Prenons un exemple : à chaque fois que nous voulions publier un ancien titre sur une compilation, il fallait qu’on demande la permission d’utiliser notre propre musique sur un autre support. C’est quelque chose d’un peu étrange, et même si la plupart du temps le label donne son accord, cela représente néanmoins une perte de temps inutile.
Par ailleurs, récupérer nos droits, cela veut dire que tout ce que l’on a fait, écrit et sorti nous appartient à nouveau. Nous en récoltons tous les bénéfices et on peut faire ce que l’on veut de notre musique. Lorsque des albums ou des éditions vinyles sont épuisés, souvent la maison de disques aurait mis un certain temps pour lancer un nouveau pressage, voire même ne l’aurait pas fait. Maintenant, c’est nous qui décidons. Un vinyle est épuisé ? On relance immédiatement un pressage ! C’est plus rapide. Par ailleurs, en période de COVID, ça a aussi été une source de revenus non négligeable car les albums continuent de se vendre, alors qu’on ne pouvait pas tourner. Ça a été une vraie roue de secours.
Pour conclure, quelle est la meilleure façon d'aider économiquement un groupe selon toi ?
C'est une bonne question, car la réponse sera différente pour chaque groupe. À mes yeux, ajouter un groupe sur une playlist est utile, car cela leur donne de la visibilité. Ensuite, acheter du merchandising et aller aux concerts, bien sûr. Mais aussi parler des groupes qu’on apprécie à ses amis, car le bouche à oreille reste la meilleure promotion qui existe. Pour des petits groupes, au final, toute promotion est bonne à prendre et à force d’en parler, s’ils ont du talent, ils y arriveront.
Retrouvez WITHIN TEMPTATION en France le 21 novembre 2024 à Paris (Adidas Arena), le 28 à Toulouse (Zénith) et le 29 novembre 2024 à Grenoble (Summum) et prochainement dans le nouvel épisode de METALXS.
www.within-temptation.com
Author: Brooke Lawson
Last Updated: 1699605482
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